après six heures de douleur ininterrompue
et violente à s'en bouffer les doigts
c'est un jeune garçon
- sûrement interne aux urgences -
qui prend la décision de m'injecter de la morphine.
je ne connais ni son nom
ni son visage
et si je le recroisais aujourd'hui
ne le reconnaîtrai certainement pas
mais de tout mon cœur
voulais tout de même lui dédier ce poème
et tous les autres qui suivent
et enfin pour lui
inventer un mot.
à mon salvat.
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publié le 07 juillet 2010 à 14 h 55
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