A peine ôtée ma perfusion et immédiatement cette sensation de penser plus vite, de réfléchir mieux, d'être plus créatif, plus éveillé.
Et je pense à cet éléphant attaché à son piquet minuscule,
tout juste planté dans le sol.
La résistance du piquet n'est pas dans le piquet.
Elle est dans la tête de l'éléphant.
Le boulet au pied, les menottes, les camisoles,
avant toute autre chose
d'abord entravent l'esprit.
Et de ceci on ne se rend compte
qu'une fois libéré.
Combien d'autres entraves
encore dans ma tête ?
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publié le 10 juillet 2010 à 10 h 33
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