Ce que depuis huit jours j'attends
je l'ai.
Mon autorisation de sortie.
Régime strict pendant plusieurs semaines
mais je serai libre demain.
Je clos ici cette série de plusieurs questions :
- Comment écrire avec autant de sincérité mes notes prochaines ?
- Comment retrouver ce mélange impossible d'urgence infinie et de total désœuvrement ?
- Comment être encore vif et perçant alors que la mort se fera plus discrète et moins menaçante ?
Enfin
Peut-on écrire
avec cette même profondeur futile
sur autre chose que notre fragilité
pathétique
et notre inévitable
et imminente
disparition ?
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publié le 11 juillet 2010 à 07 h 58
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